Apprendre le français en France
se raconter
Ecole de Français

Se raconter en français

Légendes populaires, trajectoires personnelles

Une action culturelle de l’Alliance Française Montpellier. Atelier d’expression orale et pratique théâtrale.

Action culturelle

De l’expérience de chacun au récit universel

Une voyage entre cultures

Les contes et légendes sont des formes universelles. Depuis la nuit des temps, les hommes aiment raconter des histoires. Issus de la tradition orale, ils ont peu à peu été mis à l’écrit.
Le projet « Légendes populaires, trajectoires personnelles. Se raconter en français » propose de s’inspirer de cette tradition pour inviter des participants à se raconter autrement en français. A partir de narrations de contes populaires de leurs pays d’origine, les participants à nos ateliers d’expression orale, d’écriture créative, d’improvisation et de pratique théâtrale ont développé peu à peu leurs aptitudes en langue française et leur goût de la langue et des mots pour créer leur conte mêlant réalité et fiction. Dans un aller retour permanent entre l’oralité et l’écrit, nous avons construit ensemble la légende de chacun.
Le processus créatif et linguistique a pris sa source dans l’élaboration des discours oraux puis à la mise en écriture des histoires, à la réalisation de scénettes scénarisées et puis finalement à la réalisation de capsules vidéo que vous allez découvrir ici.

Une action menée avec le soutien du Ministère de la Culture.

L’école de française
École de français Alliance Française Montpellier

L’Alliance Française en chiffres

  • 834 Alliances Françaises dans 133 pays
  • 500 000 étudiants de langue française dans le monde
  • 9 100 enseignants
  • 14 400 salariés
  • 26 000 événements culturels
  • 3,5 millions de participants aux événements culturels

action culturelle

Les conteurs d’histoires

Grâce au réseau d’associations œuvrant pour l’accueil des étrangers dans la ville de Montpellier, nos ateliers ont pu intégrer un public diversifié et riche d’histoires à partager.
Cinq personnes ont suivi l’ensemble du processus de notre action culturelle, des ateliers à la production de la vidéo, en passant par la construction du texte de leur histoire.
L’Alliance Française Montpellier a eu le plaisir de travailler avec et l’honneur d’être complice des histoires et expériences de Djazia BADAOUI, Maryam AIT SIDNA, Khaoula FERHANI, Boubakar DIALLO et Samuel ROBERTSON REX, que vous rencontrerez ci-après.

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L’histoire de Boubac, par Boubakar Diallo

Boubak est né en Guinée. Ce qui le rend heureux, c’est sa femme et jouer au basket. Il n’aime pas la bagarre et a très peur des problèmes. Son animal préféré, c’est la chèvre (parce que c’est la viande qu’il préfère manger). Il a grandi avec ses parents et, plus jeune, il travaillait dans la brousse pour aider son père. En 2021, il décide de quitter la Guinée pour se rendre en Europe. Boubakar passe par le Mali, le Niger, la Libye pour arriver finalement en Italie. Durant son périple, il a eu un accident de 4×4 qui a failli lui coûter la vie. C’est une jeune femme qui l’a réanimé et qui lui a permis de continuer sa route vers l’Europe. Il a survécu à la traversée de la Méditerranée dans un bateau de fortune. Récit qui a servi de trame à la légende personnelle : son adolescence dans la brousse avec ses parents à ramasser des fruits.

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Mari, l’escargot, par Maryam Ait Sidna

Maryam (de son surnom Mari) a grandi en Algérie. Ce qui la rend heureuse, c’est sa famille et le chocolat. Elle aime aussi particulièrement les chats et le foot. Elle a peur des souris, des cafards et de la maladie. Un de ses endroits favoris est le Jardin des Plantes. Ce qui l’a marqué en France, c’est d’avoir mangé un escargot.
Récit qui a servi de trame à la légende personnelle : histoire drôle au sujet d’un homme qui mange quelque chose d’avarié et qui consulte un toubib.

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Sammy, le bushman blanc, par Samuel Robertson Rex

Samuel, de son surnom Sam, est né en Afrique du Sud. Il a grandi sans sa mère, qu’il rencontrera beaucoup plus tard après de nombreuses recherches. Il aime son pays, l’histoire, le théâtre, aider et rencontrer les gens. Samuel a voyagé pendant 27 ans dans différents pays, il parle donc plusieurs langues et dialectes (le zoulou, Afrikaans, le xhosa…) Il a mené plusieurs vies : travailler dans une ferme organique, vécu dans le désert en Afrique du Sud avec les bushmans, rencontrer les bédouins dans le Sinaï…
Il a une connexion très forte avec la nature, il rejette les nouvelles technologies.
Samuel est arrivé en France pendant le confinement de mars 2020, il a été confronté aux rues vides et l’impossibilité de faire des rencontres. Il a commencé à apprendre le français en regardant la télévision.
Son projet futur est de traverser l’Atlantique en bateau pour rejoindre le Canada.
Récit qui a servi de trame à la légende personnelle : la découverte des bushmans par les colons et leur principe de vie, le UBUNTU qui veut dire « ensemble nous ne faisons qu’un ».

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L’âne Khili, par Khaoula Ferhani

Khaoula n’a pas de surnom. Elle a grandi en Algérie. Ce qui la rend heureuse, c’est de rester dans sa chambre au calme. Khaoula aime la mer, les films (les comédies) mais a très peur des films d’horreur. Elle aime les chats parce qu’elle trouve qu’ils sont mignons et a une vraie phobie des souris.
Récit qui a servi de trame à la légende personnelle : Djouha (personnage mythique de la culture musulmane, ingénu et faux naïf prodiguant des enseignements tantôt absurde tantôt ingénieux) et son envie d’avoir un âne.

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Djidji, la cigale, par Djazia Badaoui

Née en avril, Djazia (de son surnom Djidji) a grandi au Maroc. Elle est issue d’une famille nombreuse, et elle a grandi entourée de sa famille.
Elle aime la plage, les repas, les gens gentils et c’est une excellente cuisinière. Djazia adore les animaux (en particulier les chats), en revanche elle a la phobie des souris.
Elle aime enfin les voyages et elle reste marquée par son séjour en Allemagne où elle se souvient notamment des coiffures bizarres des allemands (crêtes, cheveux bleus…).
Un des moments importants de sa vie a été la découverte de son cancer du sein.
Récit qui a servi de trame à la légende personnelle : une version revisitée de la cigale et la fourmi.

 D’abord, se raconter en français est une action culturelle, sur un atelier d’expression orale pour des personnes éloignées de la langue française.

se raconter en français

A l’occasion de se raconter en français, la pratique théâtrale, en relation avec les Alliances Françaises d’Afrique et la Fondation des Alliances Françaises – se propose de mettre en valeur l’atelier au travers d’une forme de création artistique et atelier d’expression orale, avec la langue française

atelier d’expression orale

D’abord, l’action culturelle prendra la forme de rencontres, d’atelier et de la réalisation et diffusion de capsules vidéo sur se raconter en français.

Pratique théâtrale

Ensuite, l’objectif est de se raconter en français et d’une action culturelle loin des stéréotypes et de susciter des échanges à la fois interculturels et interpersonnels entre la pratique théâtrale et la langue française.